Mélanie Laurent, l'actrice et réalisatrice talentueuse, fait son retour sur la scène cinématographique avec un film d'action très attendu intitulé "Voleuses," diffusé sur la plateforme de streaming Netflix à partir du 1er novembre. Ce long-métrage se démarque par son casting exceptionnel, comprenant des noms tels que Mélanie Laurent elle-même, Isabelle Adjani, Adèle Exarchopoulos, Philippe Katerine, Félix Moati et Manon Bresch.
Le projet "Voleuses" est le fruit de la passion de Mélanie Laurent pour les films d'action et de sa frustration de ne pas voir suffisamment de femmes jouer des rôles d'héroïnes dans ce genre cinématographique. Pour réaliser son rêve, Mélanie Laurent puise son inspiration dans le monde de la bande dessinée en adaptant "La Grande Odalisque," une œuvre de Jérôme Mulot, Florent Ruppert et Bastien Vivès, qui elle-même s'inspire de la série animée culte des années 80, "Cat's Eyes."
Le concept de "Voleuses" tourne autour de l'histoire de Carole et Alex, deux cambrioleuses de haut vol interprétées respectivement par Mélanie Laurent et Adèle Exarchopoulos. Pour échapper à l'emprise de Marraine, leur impitoyable patronne, incarnée par Isabelle Adjani, et envisager une vie plus paisible, les deux amies se lancent dans un dernier casse. En cours de route, elles recrutent Sam, une pilote de course jouée par Manon Bresch, une jeune actrice déjà connue pour son rôle de Thérèse dans la série télévisée "Plus belle la vie."
Le rôle des hommes dans ce film est intéressant, car ils occupent principalement des rôles secondaires, bien que Mélanie Laurent insiste sur le fait qu'ils ne sont pas exclus de l'histoire. Leur présence est spéciale et complexe, mais ils se situent davantage en périphérie de l'intrigue. Un des exemples de ces personnages masculins est celui de Félix Moati, qui incarne un vendeur d'armes flirtant avec le personnage d'Adèle Exarchopoulos, une snipeuse. Le film vise à mettre en avant une féminité puissante, mais il n'est pas simplement un film sur le féminisme. Il explore des thèmes plus larges, notamment l'amitié.
Ce projet cinématographique a bénéficié du soutien de Netflix, une plateforme de streaming qui a accordé une grande liberté à Mélanie Laurent pour sa réalisation. La réalisatrice explique que, selon elle, le cinéma traditionnel n'aurait probablement jamais alloué un budget suffisamment important pour la réalisation d'un film mettant en scène des femmes dans un contexte d'action et de comédie en France. Netflix, en revanche, lui a offert une opportunité unique de réaliser son projet.
Mélanie Laurent souligne l'impact positif d'une collaboration avec une plateforme de streaming, en insistant sur le fait que le film peut désormais toucher un public mondial. Cette ouverture internationale a été rendue possible grâce à Netflix, qui a permis au film de rayonner au-delà des frontières de la France. La réalisatrice précise toutefois que le film conserve une atmosphère profondément française et met en scène des femmes françaises de sa génération. Il porte une "patte française" qui est renforcée par les décors choisis pour le tournage, notamment Paris, Le Mans, et surtout la Corse, où la majorité des scènes ont été filmées.
L'histoire de "Voleuses" et la manière dont ce film a vu le jour illustrent l'évolution du paysage cinématographique contemporain, marqué par l'émergence de nouvelles opportunités offertes par les plateformes de streaming. Cette évolution soulève de nombreuses questions sur la diversité des genres cinématographiques, la représentation des femmes dans l'action, et les possibilités offertes par la collaboration avec des services de streaming.
Dans un monde cinématographique en constante mutation, comment les réalisateurs et les réalisatrices peuvent-ils utiliser ces nouvelles plateformes pour raconter des histoires plus variées et innovantes ? Quel rôle jouent les plateformes de streaming dans la redéfinition du paysage cinématographique contemporain ?
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